Formation « Créer un site WordPress avec le Full Site Editing »

Theme.json : activer et désactiver les fonctionnalités de l’éditeur

Lecture : 12 minutes • 10

Ce qui différencie le FSE d’autres pages builders, c’est le contrôle sur les libertés et les contraintes des réglages de l’éditeur. En effet, on va pouvoir contrôler les réglages à proposer ou cacher via le theme.json, afin d’optimiser l’expérience utilisateur que l’on va donner à nos clients.

Comme on l’a vu dans l’introduction au theme.json, la section settings nous permet à la fois de configurer les variables globales comme les couleurs, typographies, mais également d’activer ou de désactiver les fonctionnalités de l’éditeur.

Et c’est sur ce second point que l’on va se concentrer dans ce cours. Et vous allez voir qu’on a pas mal de possibilités.

D’ailleurs vous pourrez appliquer ces réglages globalement, pour tous les blocs, ou au contraire aller plus loin dans les détails et les configurer uniquement pour certains blocs.

L’objectif, avec ces réglages, c’est de maîtriser le degré de liberté ou de contrainte que l’on va imposer aux rédacteurs du site.

Fonctionnalités globales de l’éditeur

On va commencer par regarder du côté des fonctionnalités globales de l’éditeur dans la rubrique settings de notre fichier theme.json. Les réglages que l’on va activer s’appliqueront ainsi à la majorité des blocs.

Activer tous les réglages d’un coup

Il existe une propriété magique qui vous permet d’activer tous les réglages de l’éditeur, vous passant d’un éditeur minimaliste à un éditeur complet (et complexe).

À utiliser seulement si vous voulez un contrôle créatif complet, mais gardez à l’esprit que ce ne sera peut-être pas forcément la meilleure approche pour vos clients. On verra ensuite comme définir chaque réglage indépendamment.

Pour activer toutes les fonctionnalités, ajoutez la propriété appearanceTools dans settings :

JSON
theme.json

Cette propriété nous permet d’activer les réglages suivants :

  • Bordure : couleur, arrondi, style, largeur ;
  • Couleur des liens, titres, légendes et boutons ;
  • Espacements : espacement entre les blocs, marges internes et externes ;
  • Typographie : hauteur de ligne ;
  • Dimensions du bloc : hauteur et ratio ;
  • Position fixe de l’élément (sticky) ;

Voici ce que ça donne avec le bloc groupe, avant et après l’activation de ce réglage :

Le panneau des réglages de styles du bloc Groupe dans WordPress. À gauche une version minimale avec peu de réglages, et à droite la version avec tous les réglages possibles.
Les réglages avant et après avoir activé « appearanceTools »

Le souci avec cette approche, c’est que ça active également la personnalisation des valeurs.

Le réglage de marge du bloc Groupe de Gutenberg. Le bouton à droite du champ permet d'indiquer une valeur personnalisée.
Définir une taille personnalisée

Grâce au bouton à droite des champs, on peut indiquer n’importe quelle valeur, en dehors de celles qu’on aura contraintes via notre design system.

Conseil

Je vous recommande plutôt d’activer les fonctionnalités une à une, afin de maîtriser l’expérience utilisateur que vous allez fournir à vos clients.

Je vais donc maintenant vous montrer chaque réglage pour un meilleur contrôle de l’éditeur.

Pour la suite, pensez à repasser appearanceTools à false pour bien voir les différences dans l’interface.

Les bordures

Commençons avec les bordures. Vous allez pouvoir activer plusieurs réglages les concernant :

  • color : La couleur de la bordure ;
  • radius : Son arrondi ;
  • style : Le style de bordure (trait, tirets, pointillés) ;
  • width : Et l’épaisseur du trait.

Voici ces réglages dans le theme.json :

JSON
theme.json

Par défaut, rien n’est disponible dans l’éditeur, c’est comme si toutes les valeurs étaient à false. Vous pouvez donc toutes les passer à true pour tester.

Ajoutez un bloc « Groupe » par exemple et allez dans l’onglet des styles du bloc. En bas, vous devriez désormais voir les réglages de bordure :

Les réglages de bordure dans Gutenberg où l'on peut modifier l'épaisseur, la couleur, le style et l'arrondi des bordures.
Les réglages de bordure dans Gutenberg

On peut choisir la couleur, le style et l’épaisseur de bordure, ainsi que le rayon. Les icônes représentant des chaînons permettent de désolidariser les réglages pour chaque côté de votre groupe :

Les réglages de bordures de Gutenberg, désynchronisés afin de pouvoir définir des bordures différentes sur chaque côté du bloc.
Les réglages désolidarisés de bordures pour chaque côté du bloc

De cette manière, vous allez pouvoir définir des styles différents pour chaque côté.

Conseil

Si vous avez besoin d’un seul style de bordure, désactivez ces réglages : on verra plus tard que ce sera plus judicieux d’utiliser les variations de styles de blocs en CSS.

Les couleurs

Passons maintenant aux couleurs. Dans Apparence > Éditeur > Styles (le FSE), vous allez pouvoir configurer les couleurs de votre palette (qu’on va très bientôt aborder) mais aussi les éléments auxquels on peut assigner une valeur par défaut.

Dans le theme.json, ça se présente comme ceci :

JSON
theme.json

Chaque ligne permet d’activer une option bien particulière :

  • link : la couleur des liens sur tout le site ;
  • text : la couleur globale des textes ;
  • background : la couleur de fond du site ;
  • caption : la couleur des légendes sous les images et vidéos ;
  • button : la couleur des boutons principaux ;
  • heading : la couleur des titres, tous niveaux confondus.

Et voici à quoi ça ressemble dans l’interface lorsque vous activez toutes les options :

Les différents réglages de couleur des éléments primitifs dans l'éditeur de styles globaux.
Les réglages de couleur des styles

Ces couleurs seront appliquées globalement à tous les titres, textes, légendes, boutons… indépendamment qu’ils soient dans des blocs ou non.

Pour rappel, ce sont les atomes de l’atomic design, des éléments encore plus petits que nos blocs (les molécules).

Par exemple, la couleur que vous appliquerez à « Texte » sera appliquée à tous les textes du site, peu importe le bloc utilisé.

Bien entendu, on pourra surcharger ces réglages au cœur de nos blocs. Si vous souhaitez appliquer une autre couleur à votre liste par exemple, vous pourrez le faire dans l’éditeur de styles des blocs du FSE :

L'inspecteur de Gutenberg dans l'éditeur de styles globaux du FSE. En bas, on voit un bouton blocs qui nous permettra de configurer les styles de chaque bloc.
Le menu pour éditer les styles pour chaque bloc

Nous configurerons ces couleurs par défaut un peu plus tard dans le theme.json.

Même si on peut configurer ces valeurs depuis l’éditeur, ce sera plus simple de faire les réglages directement en JSON afin de les versionner avec notre thème sur Git .

Dans les prochains cours, on verra comment définir les couleurs et dégradés de notre palette. On verra également comment personnaliser les options de palette afin de proposer le minimum d’options possibles :

La personnalisation des réglages de la palette de couleurs. À gauche, une version pleine d'options, et à droite une version plus contrainte.
Configurer la palette de couleurs de Gutenberg

Par exemple, on pourra désactiver le choix d’une couleur personnalisée et les couleurs proposées par défaut dans WordPress, ou encore désactiver les dégradé…

Les espacements

Les espacements ont toute leur importance avec Gutenberg, et on va pouvoir les régler dans les moindres détails grâce aux options disponibles.

Ce sont en général les blocs structurels comme le groupe, la rangée et les colonnes qui vont tirer parti de ces réglages :

JSON
theme.json

Voici à quoi sert chaque propriété :

  • blockGap : L’espacement entre les blocs enfants ;
  • customSpacingSize : Donner la possibilité d’indiquer une valeur personnalisée ;
  • defaultSpacingSize : Utiliser les espacements natifs de WordPress ;
  • margin : Activer le réglage des marges externes ;
  • padding : Activer le réglage des marges internes ;
  • units : Indiquer les unités disponibles dans les options de l’éditeur.

Avec les réglages ci-dessus sur un bloc groupe, voilà ce qu’on obtient :

Les options de réglages de marges dans Gutenberg. On voit des réglettes crantées permettant de choisir une valeur parmi celles proposées.
Les réglages de marges

On voit qu’on peut modifier les marges internes horizontalement et verticalement. Le petit carré en haut à droite permet de changer les réglages et modifier par exemple uniquement la marge supérieure.

On peut également modifier l’espacement entre les blocs grâce à blockGap. Ce dernier utilise la propriété CSS margin-block-start, qui prend en compte la direction d’écriture selon la langue.

Ce qui veut dire que ce réglage fonctionnera aussi bien à l’horizontale dans les rangées qu’à la verticale dans les colonnes.

De ce fait, on n’a pas besoin de définir des marges extérieures ! C’est pour ça que j’ai passé margin à false.

Conseil

Grâce au blockGap qui gère l’espacement entre les blocs, on n’aura plus besoin de margin, je vous conseille donc d’activer uniquement le padding et blockGap.

Si vous voulez éviter de donner trop de possibilités à vos utilisateurs, désactivez les marges personnalisées via customSpacingSize. Sinon, ils pourront définir une valeur en dehors de celles prévues par notre thème :

Le réglage d'une marge personnalisée dans Gutenberg, avec un champ libre et le choix de l'unité.
La configuration d’une marge personnalisée

Et comme on l’a vu en début de formation, le but de Gutenberg est d’éviter de donner trop d’options à l’inverse d’Elementor.

Dans la suite de la formation, on va justement voir comment définir nos espacements dans cette section du theme.json.

La typographie

Les textes ont un rôle très important à jouer dans le web design moderne. C’est pour cela que Gutenberg nous propose beaucoup d’options autour de la typographie.

Mais comme d’habitude, on va jouer la retenue pour proposer uniquement les réglages intéressants :

JSON
theme.json

Voici le rôle de chaque propriété :

  • customFontSize : Définir une taille de texte personnalisée ;
  • defaultFontSizes : Utiliser les tailles fournies par WordPress ;
  • dropCap : Activer la lettrine en début de paragraphe ;
  • fontStyle : Pour passer tout le paragraphe en italique ;
  • fontWeight : Activer le choix de la graisse, au lieu de simplement gras ;
  • letterSpacing : Choisir l’espacement entre les lettres ;
  • lineHeight : Choisir la hauteur de ligne (interlignage) ;
  • textAlign : Aucun effet.
  • textColumns : Aucun effet.
  • textDecoration : Mettre le texte en souligné ou barré ;
  • textTransform : Modifier la casse du texte pour forcer la majuscule ;
  • writingMode : Passer en écriture verticale ;

Même si on active tout, on va se retrouver avec une interface épurée. Les options seront disponibles dans le menu 3 points en haut à droite de la section de réglages :

Les réglages de typographie dans Gutenberg. La plupart des options sont cachées dans un sous-menu.
Les options de typographie de Gutenberg

Cela permet de se concentrer sur les options dont on a réellement besoin. Si on active tout, on obtiendra ceci :

Toutes les options de typographie de Gutenberg affichées en même temps dans l'interface.
Toutes les options affichées en même temps

Ça en fait pas mal ! Mais du coup, libre à vous de désactiver certains menus à partir du theme.json. Par exemple, il est très rare d’avoir besoin de la lettrine ou de l’orientation. Quant à la police et l’interlignage, on configurera ça en dur dans ce même fichier plus tard.

Je vous recommande également de désactiver la possibilité d’indiquer une taille de texte personnalisée, pour les mêmes raisons que les espacements, afin de respecter le design system.

Dans les prochains cours, je vous montrerai comment ajouter des polices d’écritures et configurer les typographies dans notre thème.

Les ombres

Vous allez également pouvoir définir des ombres sur vos blocs. Cette fonctionnalité est déjà activée par défaut.

Le réglage d'ombre portée dans l'inspecteur de Gutenberg
Le choix d’une ombre portée

WordPress propose quelques styles d’ombres par défaut, et on va bien entendu pouvoir les personnaliser dans les prochains cours.

Pour l’instant, il n’y a pas de valeur pour désactiver les ombres. Du coup, il faudra désactiver les réglages par défaut et déclarer une liste vide.

JSON
theme.json

De cette manière, les réglages d’ombres ne seront plus proposés dans l’éditeur.

On verra comment configurer des ombres sur-mesure dans les prochains cours.

Les images de fond

Le bloc « Groupe » permet de définir une image de fond et de la positionner avec précision grâce à des réglages de taille, si vous activez les options suivantes dans la rubrique settings > background.

JSON
theme.json

Des options supplémentaires apparaîtront alors dans l’onglet « Styles » de l’inspecteur du bloc :

Les réglages de l'image de fond, ainsi que de sa position
Les réglages d’image de fond dans le bloc groupe

Ainsi, vous donnez au bloc groupe les mêmes propriétés que le bloc « Bannière ».

La lightbox pour les images

WordPress intègre désormais une lightbox nativement, pour afficher vos images en plus grand lors du clic, sans changer de page.

Pour activer la lightbox lors du clic sur une image, il vous suffit de créer un lien et sélectionner « Agrandir au clic ».

Dans le menu de configuration du lien de l'image dans Gutenberg, une nouvelle option Agrandir au clic est disponible.
Choisir l’agrandissement au clic sur le bouton de lien de l’image

Mais si ce fonctionnement ne vous convient pas, on va avoir accès à 2 réglages au niveau du bloc dans le theme.json.

JSON
theme.json

Il faudra impérativement appliquer ces réglages dans le bloc image, et pas globalement, c’est pour cela qu’on doit les placer dans settings > blocks > core/image > lightbox.

Le premier réglage enabled, s’il est passé à true, permet d’activer automatiquement l’agrandissement de l’image lorsque vous l’insérez.

Le second réglage, allowEditing, permet de définir si vous souhaitez afficher le bouton « Agrandir au clic » ou non dans l’interface de Gutenberg.

Dans l’exemple plus haut, j’ai forcé l’agrandissement de toutes les images du site, et j’ai retiré le réglage de l’éditeur de blocs : l’utilisateur ne pourra donc pas désactiver l’agrandissement des images qu’il insère.

En général je préfère ne pas activer l’agrandissement par défaut, et laisser le rédacteur choisir lesquelles agrandir, ce qui donne plutôt :

JSON
theme.json

À vous de voir quelle configuration adopter en fonction du projet et des besoins !

Information

Les scripts et styles relatifs à la Lightbox seront chargés dans la page uniquement si un bloc image est détecté et si l’agrandissement est activé. Vous n’avez donc pas à vous soucier des performances à ce sujet.

Attention

À ce jour, le bloc « galerie » ne dispose malheureusement pas d’une option pour activer la Lightbox sur toutes les images en même temps, ni de naviguer entre les images.

À éviter

Les réglages ne seront pas pris en compte si vous essayez de les mettre directement dans settings, même si la propriété existe. C’est probablement un bug.

La position Sticky

Une propriété qui est très cool en CSS, c’est position: sticky, qui permet de dire à un bloc de se fixer lors du défilement une fois qu’il atteint le haut de la page.

On s’en sert principalement pour coller un menu en haut de notre écran ou encore faire en sorte qu’un sommaire nous suive lors du scroll.

Il existe aujourd’hui un réglage pour cela, qui vous évitera d’ajouter du CSS sur-mesure :

JSON
theme.json

Dans l’interface, l’option est disponible dans « Emplacement » et ressemble à ceci :

Le réglage d'emplacement dans Gutenberg, permettant d'épingler un groupe en haut de l'écran.
Le réglage pour activer la position sticky

En choisissant le réglage « Épinglé », votre bloc deviendra sticky. Essayez de scroller dans l’éditeur : le bloc reste collé en haut du navigateur.

À ce jour, il n’est pas possible de définir un décalage (offset) comme on peut le faire en CSS.

Le saviez-vous ?

Ce réglage sera uniquement appliqué aux blocs structurels comme le groupe, la rangé, la grille et l’empilement.

Les dimensions

Il existe également des options de dimensionnement qui seront disponibles sur plusieurs blocs :

JSON
theme.json

Aujourd’hui, 3 valeurs sont disponibles :

  • aspectRatio : Contraindre les images à un certain ratio ;
  • defaultAspectRatios : activer ou non les ratios de WordPress par défaut ;
  • minHeight : Activer ou non l’option de hauteur minimale d’un bloc.

Hauteur minimale pour les groupes

La hauteur minimale de bloc peut être utile si vous souhaitez faire une section (via un bloc groupe) qui prend par exemple 70% de la hauteur du navigateur. C’est souvent utilisé dans le cas du « Hero », cette première zone de la page qui présente le concept.

Le réglage de dimension permet de définir une hauteur minimale pour un bloc. On peut choisir la valeur ainsi que l'unité.
Le réglage de hauteur minimale d’un bloc groupe

Grâce à ce champ, on va pouvoir choisir l’unité, et notamment les vh ou Viewport Height (hauteur du navigateur).

Les proportions d’images

Dans le web moderne, on ne s’embête plus à recadrer les images sur Photoshop avant de les envoyer sur notre site : on va pouvoir définir un ratio d’image directement en CSS grâce aux propriétés aspect-ratio et object-fit.

Avec WordPress, on peut activer ou désactiver les options de ratio avec la propriété aspectRatio du theme.json.

Le réglage de choix de la proportion d'image dans Gutenberg. Ici, plusieurs ratios sont proposés comme 16:9 et 4:3.
Le réglage de proportion d’image

Si vous appliquez une proportion à une image, vous la verrez s’adapter immédiatement :

Une image dans l'éditeur de blocs de WordPress, sur laquelle on a appliqué la proportion 16:9 depuis le réglage de l'inspecteur, à droite.
L’image s’adapte à la proportion de 16:9

Le ratio est essentiel lorsque vous voulez que les images aient toutes les mêmes proportions, dans une liste d’articles par exemple. Lorsque vous récupérez des photos sur un site comme Unsplash, elles n’auront pas toutes la même taille et le même format.

Sans ratio, on voit que les images du blog n’ont pas toutes la même hauteur, et les titres ne sont pas alignés verticalement. Ce n’est pas très élégant :

La page des archives du blog, où l'on voit la liste des articles. Les images ne sont pas aux mêmes proportions, le rendu n'est pas très élégant.
Les images du blog ont des hauteurs différentes

Et maintenant, si j’applique un ratio de 16:9 toutes les images auront la même hauteur :

Cette fois, les images du blog ont la même proportion, et donc la même hauteur.
Avec le ratio 16:9, les images ont désormais toutes les mêmes proportions

Si vous désirez plus de contrôle sur les options, vous allez pouvoir retirer les ratios proposés nativement par WordPress au profit des vôtres.

Dans ce cas, appliquez ces réglages :

JSON
theme.json

Pour appliquer un ratio de 4:3, faites la division et vous obtiendrez 1.3333.

Information

Appliquer une proportion ne va pas redimensionner l’image dans la médiathèque : le tronquage est fait en direct via du CSS uniquement.

Surcharger appearanceTools

Une autre solution serait de passer appearanceTools à true pour activer toutes les fonctionnalités, et ensuite de surcharger les réglages afin de désactiver ceux que vous ne voulez pas, si ça vous parait plus simple.

JSON
theme.json

Dans cet exemple, je désactive simplement la possibilité d’épingler un groupe, mais toutes les autres options restent disponibles.

Conseil

Au final, je vous recommande d’ajouter les réglages un à un au lieu d’utiliser appearenceTools. Ce sera plus long à configurer la première fois, mais vous aurez ensuite un meilleur contrôle sur la granularité des paramètres.

Activer une fonctionnalité uniquement sur certains blocs

Maintenant, si vous souhaitez plus de finesse dans les réglages, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Il existe une sous-section Settings > Blocks qui va nous permettre de faire des configurations non plus globalement, mais au niveau d’un bloc.

Grâce à cette sous-section, vous allez pouvoir limiter les fonctionnalité vues ci-dessus par bloc.

Appliquer les couleurs de fond seulement aux groupes

Imaginons que vous souhaitiez activer la couleur de fond uniquement sur le bloc « Groupe ».

JSON
theme.json

Pour cela, vous pouvez désactiver background à partir de settings > color, et l’activer dans settings > blocs > core/group > color.

Cette fois, seul le groupe aura la possibilité de changer de couleur de fond. Les blocs paragraphe et titre par exemple ne proposeront plus cette option.

Conseil

Afin d’affiner au maximum l’expérience utilisateur de l’éditeur et la garder la plus simple possible, réfléchissez bien si une fonctionnalité est nécessaire de partout, ou seulement sur certains blocs.

Réduire les sections du JSON dans VS Code

Vous allez avoir très vite de nombreuses lignes dans votre theme.json. Sur certains thèmes, le fichier peut dépasser les 1000 lignes.

Heureusement, VS Code vous permet de réduire certaines sections pour une meilleure lisibilité du code.

Pour cela, positionnez le curseur à gauche de la ligne de la propriété que vous voulez réduire. Un chevron devrait apparaître, cliquez dessus pour réduire la zone. Cliquez à nouveau pour la faire réapparaître.

VS Code affichant le fichier theme.json. Certaines sections sont réduites.
Les sections du theme.json réduites

Liste de toutes les propriétés disponibles

Si vous souhaitez consulter la liste exhaustive de toutes les propriétés disponibles, et leurs valeurs, vous pouvez consulter la référence dans la documentation WordPress.

Liste des propriétés de settings

C’est intéressant de venir consulter cette liste à chaque nouvelle version de WordPress afin de voir s’il y a eu de nouveaux ajouts.

Conseil

En général, les nouvelles versions du theme.json viennent ajouter des fonctionnalités. Il n’y a pas eu pour l’instant de dépréciation, donc vos acquis devraient être pérennes.


Avec tout cela, vous avez un contrôle parfait sur l’éditeur de blocs. D’ailleurs, Gutenberg est le seul éditeur qui propose une telle granularité dans ces réglages, contrairement à d’autres pages builders comme Elementor qui proposent beaucoup trop d’options par bloc.

Dans le prochain cours, on va commencer à configurer les valeurs de notre design system dans le theme.json, notamment les valeurs de largeur du site. J’espère que vous êtes prêt, car on va passer un peu de temps sur ce satané fichier.

10

Questions, réponses et commentaires

  1. Mathieu Godard

    Le 20 décembre 2024

    Hello :o)
    textAlign : Aucun effet.
    textColumns : Aucun effet.
    Aucun effet visible ? Aucun effet connu ? Aucun effet pour le moment ?

    1. Maxime BJ

      Le 20 décembre 2024

      Je n’ai pas réussi à trouver ce que ça activait ou modifiait pour le moment. Donc mystère ! Si jamais tu trouves quelque chose, n’hésite pas à m’en faire part !

      1. Mathieu Godard

        Le 20 décembre 2024

        Je n’ai pas trouvé non plus pour le moment 😉 Je reste en alerte 🙂

  2. Mathieu Godard

    Le 20 décembre 2024

    « Dans le web moderne, on ne s’embête plus à recadrer les images sur Photoshop avant de les envoyer sur notre site »

    Si dans la réalité c’est bien mieux pour notre clientèle, est-ce malgré tout préférable de le faire de notre côté pour des raisons de légèreté et de performance ? Ou le recadrage est réalisé en amont par WordPress pour être livré optimisé sur notre application cliente ?

    1. Maxime BJ

      Le 20 décembre 2024

      Il faut les optimiser mais avec un outil dans WordPress comme Imagify par exemple ou TinyPNG, une fois l’image importée et les miniatures créées. Ces outils sont capables d’optimiser toutes les tailles d’images et de les convertir dans des formats plus modernes comme le Avif ou le WebP.

      1. Mathieu Godard

        Le 20 décembre 2024

        OK pour le format mais pas pour les crop en revanche. J’imagine qu’il faut le faire dès l’import ?
        Bon après, quand on voit les gains avec ce genre de plugins c’est déjà vraiment bien ! EWWW IO a l’air pas mal aussi. Encore merci pour ta réactivité, t’es au taquet !!!!!

        1. Maxime BJ

          Le 20 décembre 2024

          Aujourd’hui on choisit le format d’image directement dans un bloc grâce au ration d’image. Derrière le capot, Gutenberg utilise aspect-ratio en CSS. Du coup pas besoin de les recadrer en amont.

          1. Mathieu Godard

            Le 20 décembre 2024

            OK !!!! Merci !

  3. Mathieu Godard

    Le 20 décembre 2024

    A ce stade, une question me taraude. Peut-être que j’ai raté l’info au fil des cours…

    Lorsqu’on modifie ce fichier, je dois activer un autre thème, puis réactiver mon thème pour que l’affichage prenne en compte mes modifications (ou me déconnecter me reconnecter). N’y a-t-il pas une solution pour que les modifications soient réactives ? Est-ce qû au fait de travailler en local ?

    1. Maxime BJ

      Le 6 janvier 2025

      Normalement tu devrais voir les modifications directement. Vérifie que tu es bien sur les fichiers du thème actuellement actif !

Laisser un commentaire